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Education : Les réformes qualitatives du Président Bazoum

Écrit par Niger Renouveau. Affichages : 406Publié dans Santé & Education

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Arrivé au pouvoir, il y a deux (2) ans, le Président de la République Mohamed Bazoum a profondément changé le système éducatif nigérien qui était en difficulté. L’ancien enseignant, qui place l’éducation au centre de ses préoccupations, a commencé par la construction des internats des jeunes filles et la sécurisation des élèves.

 

Les internats des jeunes filles dont deux (2) sont construits à Tahoua (Moujia) et Zinder (Kellé), deux (2) autres lancés à Tillabéri (Kobadjé) et à Dosso (Zoumbou) sur les dix (10) programmés sont les premières expressions de son attachement à la scolarisation des jeunes filles.

Les quatre (4) autres sont en attente, quant au financement de ces infrastructures, il est entièrement disponible, assure-t-on au Ministère de l’Education Nationale.

Voulant l’adhésion de tous à son programme sectoriel, le Président Bazoum a tenu à présenter sa politique éducative aux Partenaires Techniques et Financiers (PTF) et aux Partenaires Sociaux, le 30 avril 2021 et aux partenaires sociaux de l’éducation le 10 mai 2021.

Son programme s’articule autour des actions de réactualisation et de rationalisation de la carte scolaire ; de la poursuite de la construction et de la réhabilitation des infrastructures scolaires; de la professionnalisation et le renforcement des capacités du corps enseignant, et d’une réforme de la fonction et de la formation des enseignants pour améliorer le système scolaire nigérien.

« J’entends, comme je l’ai dit lors de mon discours d’investiture, veiller personnellement à ce que le secteur de l’éducation soit au centre de toutes les actions du Gouvernement, qu’il soit le pivot de ce que je considère être la consolidation et le progrès de notre politique pendant ce quinquennat, et ce, avec l’appui technique et l’accompagnement de tous les partenaires de l’école, qu’ils soient nationaux ou internationaux », a-t-il déclaré lors de la rencontre avec les Partenaires Techniques et Financiers (PTF).

Avec l’accompagnement du Gouvernement, la ville de Niamey a lancé l’opération ‘’ zéro classe paillote’’, pour laquelle une table ronde a regroupé, le mercredi 6 juillet 2022, à Niamey, le Premier Ministre, les autorités municipales, et les différents acteurs et partenaires de l’école nigérienne.

Cette Table Ronde est organisée pour mobiliser les différents partenaires susceptibles d'apporter un plus dans l'atteinte de l'objectif que s'est assigné le gouvernement, à savoir rompre avec les classes en paillote à court terme, en commençant par la capitale.

Dans son discours d’ouverture de cette table ronde, le Premier Ministre, M. Ouhoumoudou Mahamadou avait rappelé que, « l'éducation joue un rôle crucial dans la promotion sociale de l'homme et dans le développement économique et social d'un pays, et cela est bien connu depuis l'antiquité ».

Ces efforts de construction d’infrastructures scolaires s’insèreront dans une vision globale visant la réactualisation et le respect de la carte scolaire mettant fin à l’anarchie dans la création des établissements scolaires.

Le programme présidentiel pour l’éducation prévoit aussi un mécanisme dynamique de formation et de recrutement conformément à l’évolution des effectifs scolarisables, la revalorisation de la fonction de l’enseignant, l’introduction du numérique et la réforme des programmes d’enseignement.

La question de l’introduction du numérique est renforcée par le programme ‘’Lire’’ (learning improvement for results in education), une initiative conjointe du Gouvernement et de la Banque Mondiale, financée à hauteur de 140 millions de dollars, soit près de 95 milliards de francs CFA par la Banque Mondiale, sous forme de don pour la moitié.

On peut aussi citer au nombre des réformes du système éducatif, la restructuration des Écoles Normales de formation initiale pour qu’elles répondent aux besoins quantitatifs et qualitatifs en enseignants et encadreurs pour les cycles du primaire et du secondaire, conformément aux résultats des différents audits.

Dans le sous-secteur du supérieur, l’accent est mis sur le rehaussement des capacités d’accueil des universités publiques, le renforcement du personnel, l’amélioration de la qualité de l’enseignement et le pilotage du sous-secteur.

La Rédaction