La Cour Constitutionnelle rejette la requête en annulation des élections législatives partielles de la diaspora introduite par le PNDS Tarayya
A travers un arrêt rendu le mercredi 05 juillet 2023, la Cour Constitutionnelle a rejeté la requête en annulation des élections législatives partielles de la diaspora introduite par le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarayya), le principal parti au pouvoir.
En effet, le 03 juillet 2023 dernier, le PNDS Tarayya a introduit à la Cour Constitutionnelle, une requête visant l’annulation des élections législatives partielles de la 9ème circonscription électorale, la diaspora, pour cause d'inéligibilité des listes des partis PNDP Akal Kassa, UPDR Kandé Gomni et Moden/Fa Lumana, le principal parti de l’opposition.
Dans le document, le parti au pouvoir a estimé que les différentes listes de candidats présentées par ces formations politiques n’ont pas respecté le quota réservé aux femmes.
Mais, selon l’arrêt rendu par la Cour Constitutionnelle, les partis concernés ont chacun inscrit un tandem de femmes sur leur liste au titre de cette circonscription, et n’ont méconnu les prescriptions légales en la matière.
Ainsi, « la requête du PNDS Tarayya tendant à l'invalidation des listes des partis ci-dessus cités et par voie de conséquence à l'annulation des élections législatives partielles de la Diaspora du 18 juin 2023 est dès lors mal fondée », a tranché la Cour Constitutionnelle.
Pour rappel, les élections législatives partielles de la diaspora se sont déroulées le 18 juin dernier à travers 15 pays repartis sur les continents africain, européen et américain.
Plus de 200 milles électeurs ont été appelés aux urnes pour pourvoir aux cinq (5) sièges de député au titre de la 9ème circonscription électorale, la diaspora.
A l’issue de ces élections, le PNDS TARAYYA s’est retrouvé avec deux (2) sièges, le MODEN/FA Lumana deux (2) sièges, et le MNSD Nassara un (1) siège.
La Rédaction